Puzzlavie

On ne dirait pas comme ça mais force est d'admettre que ça peut filer diablement vite dix-sept années...
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On devient maman un jeudi de printemps sans se douter que l'on reste profondément petite et fragile. Sauf que c'est tellement bien dissimulé derrière le mur rassurant qu'on s'évertue à ériger .... Mais pas pour toujours, vraiment pas. Arrive un temps ou on doit se regarder honnêtement et prendre la décision de continuer à grandir.

Et là commence le vrai voyage.

Nous nous sommes embrassé chaleureusement... j'avais la larme à l'oeil... elle me sourait tendrement... elle était émue elle aussi.
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Nous avons parlé pendant une heure et demi
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Je suis reparti heureux, heureux mais triste d'avoir perdu tout ce temps, triste d'avoir cru que la revoir ferait revenir les fantômes du passé. Mais aujourd'hui, je pense avoir commencé à faire mon deuil.

Elle est magnifique, c'est ma petite cousine...

Le sixième sens des gamins sert principalement à deviner quand les parents ne travaillent pas.
A 4 ans, on ne sait pas lire l’heure, on n’a pas encore la notion des jours de la semaine. A cet âge là, on se couche et on se lève en fonction des besoins. C’est quand même terrible. Ce petit monsieur se fait réveiller vers sept heures en semaine avec un caractère de grizzli qu’on aurait dérangé pendant l’hibernation, des grognements dignes d’un Cranosaurus (faut avoir vu le grand voyage de Winnie pour comprendre) et une haleine à effrayer un banc de morues en pleine mer.
Et le même petit monsieur se réveille comme une fleur, en pleine forme, un samedi 1er mai à 5h50. Même plus envie de dormir, non, quota atteint.

Aujourd'hui, intéressons-nous à la face psychédiatrique de tonton Bertrand:

C'est précisément dans les moments que l'on cherche à fuir que se trouvent les principales clés de réponses (Bertrand Piccard)

bon je connais rien à la psychiatrie, mais je dirai plutôt:

C'est précisément dans les moments où l'on trouve les clés de réponses, qu'il faut absolument fuir!

J'écris pour apprivoiser le temps et non pour le tuer.

Je pense à l'avenir qui me fait très peur, je pense au passé qui m'a fait très peur, et je n'ose pas penser au présent de peur d'avoir peur.

Si je me compare à un arbre (oups ! me voici végétal !), je dirais que l’hiver je m’occupe de mes racines et l’été de mes feuilles. Comme une double attention indispensable à mon développement.

Je me suis déconnecté au présent, pour aller me promener dans le passé. Oui je suis retourné dans le passé, en quelques clics.
J'ai vécu avec 1 an de retard.
J'ai fait l'expérience surprenante de relire un blog depuis sa première page et il m'a fallut deux heures pour tourner note par note pour revenir dans ce présent, l'instant où je ponds cette note.
Ce n'est pas tellement les notes qui m'ont rajeuni car elles pourraient facilement être réactualisées , mais les réponses que j'y ai déposées. C'était amusant de retrouver ma première réaction et celle des autres, qui à cet instant, par la magie du clic reculaient eux aussi 1 an en arrière.

On ne peut pas y échapper.
Dans toute la presse féminine refleurissent les dossiers minceur en ce moment. Je pense qu' à nous toutes nous avons probablement dû essayer toutes les méthodes proposées.

Quand on a pas trop le temps d'écrire des notes, on peut toujours mettre un petit lien sympathique.

Pas question de me tourner vers moi, de jouer à l'escargot égocentrique qui circonvolue dans sa coquille, quand je suis heureuse, je saisis toutes les minutes qui passent et je les gobe à qui mieux mieux de peur d'en perdre ne fût-ce qu'une miette.